Version adulte : Un Noël mi-figue mi-Praline - Fleuve Éditions - 227 pages
Version ados : Le désastreux Noël de la famille Praline – PKJ Éditions – 218 pages
La famille Praline est une famille unie et pleine d’amour. Enfin… la
famille Praline est une famille unie… Oui, bon… la famille
Praline est… une famille.
Le précédent Noël des Praline
n’était pas simplement raté. Ce fut plutôt une catastrophe de
taille cosmique, qui a laissé toute la famille traumatisée. Surtout
les deux sœurs, Nathaline et Barbara, qui, après s’être battues
à grands jets de lait de poule, ne se sont pas adressé la parole
pendant un an.
Hélas, inexorablement, la période des fêtes
revient. Lorsque Barbara arrive chez sa mère, elle a la surprise de
découvrir que celle-ci a disparu. Francine s’est volatilisée en
lançant à ses filles un avertissement : si elles ne font pas
l’effort de s’entendre, elle les plantera pour de bon. Elles,
leurs disputes incessantes et la biscuiterie familiale dont le
chiffre d’affaires s’étiole.
Voilà qui devrait changer la
face du réveillon. D’abord, les Praline vont se remonter les
manches pour organiser, sans Francine, les célébrations du 24
décembre. Quant à l’amour sororal… autant espérer qu’il sera
livré sous le sapin.
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Carène Ponte nous régale cette année avec deux comédies de Noël, la même histoire en version adulte et ados. Évidemment le point de vue est différent ainsi que le schéma narratif.
J’ai aimé les deux versions, mais la version ados m’a fait beaucoup rire et m’a plus émue également.
Inutile d’en dire plus sur l’histoire. La réconciliation forcée des sœurs Praline ne va pas se faire sans heurts, et leur famille respective va bien devoir y passer aussi, mais l’esprit de Noël rôde. Les récits sont plein d’humour et de légèreté. Les personnages peuvent parfois paraître un peu mièvres mais ils sont attachants. La vulnérabilité de Nathaline et la détresse de Barbara, la déception de Francine (mamie Chouquette) face à la mésentente de ses filles et l'indifférence de ses petites filles Nina-Lou et Brune, la solitude de Brune, sont touchantes.
On plonge également avec délices dans la vie de la biscuiterie familiale, on participe à l’élaboration des nouveaux biscuits, leur décoration. On boit de bons chocolats chauds saupoudrés de marshmallow. La douceur qui guérit, qui console, qui compense.
Les thèmes abordés dans ces romans sont sérieux : le deuil, les relations familiales, les relations mère-fille, les problèmes d’ados, l’amour, le manque de communication qui génère bien des conflits ; mais la plume légère et pétillante de Carène rend ces situations cocasses. Mention spéciale aux notes de bas de page.
Deux romans « doudou » à déguster sous un plaid au coin du feu.
Je remercie Fleuve Édition et Carène Ponte pour m’avoir envoyé les deux romans (partenariat non rémunéré).
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