Alexis Laipsker - interview surprise

Interview de Alexis LAIPSKER





 

•      Bonjour Alexis, tout d’abord, peux-tu te présenter ?

 

Je viens du poker où je suis très actif : j'ai été joueur pro, animateur, commentateur de tournois à la télévision, rédacteur en chef d'un magazine spécialisé. J'ai également écrit quatre ouvrages stratégiques.
Être auteur de polars est quelque chose de nouveau pour moi.

 

•      Quel genre de lecteur est-tu ?


Je me suis "formé" avec la littérature blanche, des auteurs comme Malraux ou Garry. J'ai énormément lu de 18 à 40 ans, dans presque tous les genres. Je suis passé au polar assez tard. Ce qui est étonnant, c'est que je n'ai jamais envisagé d'écrire dans un autre genre que le polar. La littérature "noire" était évidente, alors même que ce n'était pas mon style de prédilection au départ.

 

•      As-tu un rituel d’écriture ?


Non. Je peux écrire dans n'importe quelles circonstances et n'importe où. Je ne m'impose qu'une seule règle : avoir envie ! C'est fondamental car je suis convaincu que mon enthousiasme, mon énergie sont communicatifs. Il n'y a pas une ligne qui ait été écrite à contrecœur. 

 

•      Quelle question que l’on te pose souvent t’horripile ?


Aucune question ne m'a horripilée. Simplement, j'ai beaucoup de mal à répondre à la question "quel est l'auteur qui t'a donné envie d'écrire ?" Non pas que ce soit horripilant,  mais je n'ai pas de réponse. C'est l'ensemble de mes lectures qui m'a conduit là.

 

•      Qui est ton premier lecteur ?


Ma femme. Je lui fais part de mes idées avant de les écrire. Donc elle  a droit à tout le processus. La pauvre !

 

•      Sais-tu dès le départ comment va se terminer ton histoire ou te laisses-tu emporter par tes personnages ?


Je sais comment tout va se terminer car je commence par la fin. Si j'ai une bonne fin, je crée l'histoire qui va y conduire. Cela me donne assez rapidement le début. Puis, tout s'enchaîne. Néanmoins, je laisse beaucoup de latitude au développement de mes personnages et, donc, une belle part d'improvisation.

 

•      As-tu un carnet sur ta table de nuit pour noter des idées ?


Non, mais je devrais ! 

 

      Le développement des réseaux sociaux rend t-il plus difficile ou plus facile le contact avec les lecteurs ? 
As-tu déjà été agressé sur les réseaux ?


C'est beaucoup plus facile et c'est très agréable. Lire les retours de lecture est un vrai bonheur. Sincèrement. J'ai lu quelques chroniques qui m'ont beaucoup ému. 

 

      Utilises-tu la personnalité de tes connaissances pour créer certains de tes personnages ?


Non, jamais. Mes personnages sont entièrement fictifs. A la rigueur, le seul à qui ils empruntent, c'est moi ! 

 

      Quelle a été la réaction de ton entourage quand tu as décidé d’écrire ton premier roman (enthousiaste ? Sceptique ? ….)


 A la fois enthousiaste et sceptique : "fais-le mais ça ne marchera pas". Je ne peux pas leur donner tort car il est extrêmement difficile d'être édité. Depuis que je suis édité chez Michel Lafon, et surtout après avoir remporté le Prix des Nouvelles Voix du Polar, le scepticisme a disparu. Aujourd'hui, tout le monde me soutien.

 

      Quel auteur (mort ou vivant) aimerais-tu interviewer ?


Malraux.

 

      On parle beaucoup de Thomas Pesquet, envisagerais-tu un polar dans l’espace ?


Pas du tout. 


  • As-tu déjà été agressé sur les réseaux sociaux ?


Pas en tant qu'auteur, mais en tant que joueur de poker, j'ai reçu des menaces de mort. Il y a des mauvais perdants !

ça valait le coup d'être précisé, non ?


 

      Quels sont tes projets ? As-tu des scoops ?


Je travaille sur l'adaptation de mes deux romans (Et avec votre esprit pour une plateforme célèbre ; le Mangeur d'âmes pour le cinéma). Je viens aussi de livrer un nouveau manuscrit à Michel Lafon. Un nouveau thriller qui devrait sortir en début d'année.



Lisez notre chronique sur ce

roman en suivant ce lien 

 

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