Adèle Bréau - Frangines (par Fab)

 Éditions Livre de Poche – 332 pages

Mathilde, Violette et Louise sont sœurs. Depuis l’enfance, elles vivent leurs plus belles heures à La Garrigue, une bâtisse que leurs parents ont achetée autrefois à Saint-Rémy-de-Provence. Tout les oppose et pourtant rien ne peut séparer Mathilde, éblouissante et dominatrice, Violette, qui a grandi dans l’ombre de son aînée, et Louise, la benjamine, née des années plus tard. Cet été, les frangines se réunissent dans la demeure familiale pour la première fois depuis le drame de l’année précédente. Entre petites exaspérations et révélations inattendues, ces retrouvailles vont bouleverser à jamais leur vie. Car les murs de La Garrigue, gardiens des secrets de trois générations, ne les protégeront peut-être plus.

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Avoir des sœurs m’a toujours fait envie, aussi quand j’ai vu les chroniques sur ce roman, je me suis dit qu’il fallait que je le lise.

De plus, l’histoire se passe près de chez moi, sous le soleil de Provence, avec l’odeur de la garrigue et le chant des cigales en toile de fond. En bref, tout ce que j’aime.

Ce roman n’est pas un coup de cœur mais j’ai pris grand plaisir à le lire. L’alternance des chapitres entre passé et présent donne une dimension supplémentaire à l’histoire.

Une belle saga familiale, un beau décor, des personnages intéressants mais auxquels je ne me suis pas réellement attachée. L’écriture d’Adèle Bréau est toutefois très agréable à lire, elle sait disséquer les sentiments et les émotions. Les portraits des femmes sont distillés avec beaucoup d’empathie et de délicatesse.

Au fil de la lecture, on se sent un peu comme un fantôme qui observe sans être vu la vie quotidienne de ces 3 sœurs et de leur mère, nous découvrons leurs secrets, leur relation fusionnelle et qui pourtant a failli partir en fumée, les moments clé d’une vie où tout se joue, leurs différences, leurs difficultés à se comprendre mais aussi leur amour indéfectible. Nous pénétrons dans l’intimité de cette famille comme les autres et pourtant unique.

Quand on termine le roman, on a l’impression de connaître intimement la famille Carpentier, ses combats, ses faiblesses, ses envies, ses doutes, comme si l’on avait passé l’été avec eux à « La Garrigue ».

A lire l’été bien calé(e) sous un pin, les cigales chantant au dessus de vos têtes.







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