Interview ultra-privée de Stéphanie CASTILLO-SOLER

Libres dans leur Tête est ton premier roman, nos lecteurs ne te connaissent donc pas forcément, peux-tu répondre à ces quelques questions pour qu’ils apprenant à te connaître ?


. Qui es-tu ? Peux-tu te présenter ?

Amoureuse des mots et des jolis textes, en français et en anglais. Pas une professionnelle de l’écriture, mais une « amateure » dans le sens de « qui aime ».

Ma famille et mes amis me sont très précieux.

En plus de la lecture et de l’écriture, j’aime beaucoup les voyages et la photographie.

 

. Quel genre de lectrice es-tu ?

La lecture est mon oxygène, ma drogue, ma béquille, mon évasion, mon refuge. Davantage qu’une passion, c’est une addiction.


. Es-tu plutôt lecture dans un canapé ou sous un arbre ?

Je lis partout. Transat au bord d’une piscine ou à l’ombre d’un arbre, à la plage les pieds dans le sable, dans mon lit ou sur un canapé, et même dans mon bain !


. Comment est née cette histoire ?

En 2019 j’ai participé à un concours d’écriture organisé par la maison d’auto-édition Librinova. Le thème était « L’Enfer, c’est les autres… », avec comme contrainte l’écriture d’un huis-clos. L’image de naufragés à bord d’un bateau s’est d’abord imposée à moi. Mais j’ai eu peur d’être influencée par mes lectures ou films sur le sujet. Ma deuxième idée a été la bonne : une cellule de prison. Peu de romans traitent de ce sujet, ou alors d’une façon beaucoup plus sombre et pessimiste. Ma grand-mère travaillait dans un foyer d’accueil pour de jeunes gens sans repères ; elle en parlait parfois et je pense que mes deux personnages sont nés de là.


. Ce roman aborde un aspect de l’univers carcéral que l’on n’imagine pas. Toi ou l’un de tes proches a-t-il vécu cette expérience ou est-ce totalement imaginaire ? Dans ce dernier cas comment t’es-tu documentée ?

J’ai tout imaginé. Pour les questions d’ordre juridique, j’ai pris conseil auprès d’un avocat pénalise. Et concernant le quotidien des personnes incarcérées, je me suis abonnée à plusieurs blogs tenus par des hommes ayant vécu cette expérience, ou par leurs proches.


. As-tu choisi toi-même la première de couverture ?

Oui ! J’ai pris cette photo lors d’une promenade, dans les premiers jours d’écriture. L’image ne m’a plus quittée, et il est d’ailleurs question de ce coquelicot dans le roman. Librinova me proposait une photo beaucoup plus sombre, représentant une fenêtre avec des barreaux, mais j’ai insisté pour garder cette image qui reflète mon message.


. Penses-tu que l'Art ou la Culture soit un moyen d'échapper à sa condition ?

La lecture représente un moyen d’évasion accessible à tous. Pour répondre à ta question, je dissocierais art et culture. L’art est un fabuleux moyen d’expression, donc de libération. La culture est un vecteur d’éveil, qui peut permettre de s’« élever » dans tous les sens du terme, notamment socialement et spirituellement.


. As-tu un carnet sur ta table de nuit pour noter tes idées ?

Comment as-tu deviné ? Carnet la nuit, rubrique « notes » de mon téléphone dans la journée.

La période d’écriture était assez « magique », j’étais comme « habitée » par mon texte et mes personnages. Je rallumais parfois la nuit pour griffonner quelques notes, et le matin debout aux aurores : j’écrivais de 5h à 8h, avant que la maisonnée ne s’éveille.


. Écris-tu le premier jet de tes romans à la main ou directement sur l’ordi ?

Directement à l’ordinateur ; je suis incapable d’écrire quoi que ce soit à la main.


. Quelle a été la réaction de ton entourage quand tu as décidé d’écrire ce premier roman ?

Je n’ai parlé à personne de ma participation à ce concours d’écriture. Sans doute ne croyais-je pas suffisamment en moi. Plusieurs mois plus tard, j’ai reçu un mail de Librinova m’annonçant que j’étais lauréate : surprise et fierté ! Partagées par mes proches :-)


. Avec quel auteur (mort ou vivant) aimerais-tu déjeuner ?

Je dirais spontanément Hugo, Zola ou Dickens, mais je pense que je serais très impressionnée !

Outre les personnalités littéraires, et cela va peut-être te surprendre, je rêve de rencontrer Charlotte Gainsbourg.


. Quelle question aurais-tu aimé qu’on te pose ?

Peut-être une question concernant les conseils que je donnerais aux auteurs souhaitant publier un premier roman ?

Il est en effet extrêmement difficile de se faire publier. J’ai eu la chance de séduire le jury de Librinova ; le fait que mon manuscrit ait su convaincre des professionnels a été un joli encouragement. Sans le concours, je n’aurais jamais écrit ce roman, et je n’aurais pas fait la démarche d’envoyer un manuscrit à des maisons d’éditions. 

Je pense que l’auto-édition est un excellent tremplin. Librinova  en particulier, me semble être la plateforme idéale. Les services proposés sont variés et combinables à la carte, selon les besoins de chacun. Des interlocuteurs (surtout des interlocutrices) charmantes et disponibles répondent à toutes les questions que l’on peut se poser, depuis la phase d’écriture jusqu’à la commercialisation de l’ouvrage. 

Ensuite il faut « accompagner » son roman, en parler et le faire connaître… par exemple en acceptant de répondre à des interviews ;-)


. As-tu déjà plusieurs idées en tête pour tes prochains romans ? Un scoop peut-être ?

J’ai récemment envoyé le manuscrit d’un conte pour enfants à quelques maisons d’édition, et je croise les doigts.

J’ai aussi écrit plusieurs nouvelles, que j’envisage de proposer un jour sous forme de recueil.

Enfin j’ai plusieurs idées pour de futurs romans, mais sans certitude d’arriver au bout, donc je préfère n ‘en rien révéler pour le moment.





 

 

 

 

Le roman, édité par Librinova, fait 157 pages.

2,49 euros format numérique
13,90 euros exemplaire broché, disponible sur le site de Librinova, et sur tous les sites de librairies en ligne (la FNAC, Cultura,…)


 

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