Notre Interview Ultra-privée de Carène Ponte

 Notre Interview de Carène Ponte

Carène Ponte

Bonjour Carène, tout d'abord, quelles sont tes sources d’inspiration ?

Ça ne va pas être très original, mais la vie de tous les jours en fait. Je crois qu’à force d’écrire, mon cerveau est plus en alerte et en capacité de saisir tout un tas de petites choses qui viennent nourrir mon inspiration. Des choses qui étaient là avant mais que je ne percevais pas forcément. 

 

 Utilises-tu la personnalité de tes connaissances pour créer certains de tes personnages ?

Ça m’est arrivé, oui. Le personnage de Jessie (D’ici là porte toi bien) est très inspiré de l’une de mes meilleures amies. Je l’avais prévenue d’ailleurs avant qu’elle lise le roman, et elle a trouvé au final que c’était assez ressemblant. En dehors de ce personnage là qui est vraiment « calqué » sur quelqu’un, il y a forcément des petites choses que j’utilise des uns et des autres, sans doute parfois de manière inconsciente. J’utilise des expressions de mes enfants, des anecdotes qui me viennent d’eux (comme le souci avec les coutures de vêtements pour Malone dans La lumière était si parfaite : c’est mon fils tout craché)

 

 Sais-tu dès le départ comment va se terminer ton histoire ou te laisses-tu emporter par tes personnages ?

En général je sais comment l’histoire va se terminer. Mais il peut arriver qu’en cours d’écriture cela évolue un peu, en fonction des personnages ou de l’intrigue et dans ce cas je les écoute car ce sont eux qui ont raison. Pour La lumière était si parfaite, je n’avais pas de fil, et c’était d’ailleurs assez déstabilisant de ne pas savoir comment cela allait finir. Et lorsque j’ai écrit la dernière scène (sans forcément savoir que ce serait la dernière scène avant), je me suis dit « voilà, c’est comme ça que ça doit finir », et j’ai mis le point final.

 Que ressens-tu lorsque tu croises quelqu’un en train de lire un de tes romans ? Oses-tu l’aborder pour lui demander son ressenti ? 

Mais ça ne m’est encore jamais arrivé !! Et j’en rêve !! Chaque été, en vacances, je scrute ce que les gens sont en train de lire au bord de la piscine dans l’espoir de tomber sur quelqu’un qui lise un de mes romans. Je ne sais pas si j’oserais l’aborder, en revanche, j’immortaliserai l’instant avec une jolie photo discrète.

Entre vie professionnelle, vie familiale et tournée promotionnelle comment fais-tu pour trouver du temps pour écrire ?

Je m’organise, je priorise, je fais des retro-plannings… Difficile de laisser les choses couler sans trop y réfléchir. Je dois a minima planifier pour me projeter et voir si c’est tenable ou pas. Sachant que je n’ai pas en plus une grosse capacité d’écriture par séance. Ma vitesse de croisière c’est 1000 mots par jour, quand je peux le tenir cinq jours par semaine c’est l’idéal. Je me rends compte qu’au delà de 1000/1500 mots je suis vraiment épuisée. Mais cela dit avec 1000 mots par jour / 5 jours par semaine, en trois mois, on a un roman, ce qui est pas mal !

Quelle a été la réaction de ton entourage quand tu as décidé d’écrire ton premier roman (enthousiaste ? Sceptique ? ….) 

Mon homme a toujours été à fond derrière moi, il savait que c’était mon rêve de gamine, alors il est mon premier supporter. Ma mère était très fière aussi, parce que grande lectrice. Pour le reste de ma famille, comme ils ne lisent pas, je pense que ça ne leur fait ni chaud ni froid 😀😀😀, mais ils sont contents pour moi malgré tout.

Si tu devais choisir un de tes personnages avec qui déjeuner, lequel choisirais-tu ? Pourquoi ? 

Ah, c’est dur comme question… Je crois que je choisirai Romy (La lumière était si parfaite) pour sa liberté. Mais c’est à un cheveu de Maddie (Vous faites quoi pour noël) pour sa folie et son franc-parler.

En quel animal aimerais-tu être réincarnée ?

En chien. Si possible le mien. Quelle belle vie de dormir tout le temps, d’être bien nourri, d’avoir des caresses. La vie de chien chez les Ponte, ça ressemble assez au paradis 😏

 

Écris-tu le premier jet de tes romans à la main ou directement sur l’ordi ?

J’écris directement sur l’ordi. Mais je prépare à la main sur un carnet : idées de scènes, plan, parfois même des dialogues qui me viennent. Donc j’ai à la fois besoin du papier et de l’ordinateur.

L’écriture est-elle un changement majeur dans ta vie ?  Quelle place a telle pris ?

Oui, c’est un changement majeur qui a en effet pris beaucoup de place puisque en point de mire il y a le changement professionnel et la bascule complète pour vivre à 100% de l’écriture.

 

Aimerais-tu écrire un polar ?

Je ne sais pas si j’en serai capable. L’univers des polars est assez sombre, loin de mon univers d’écriture, alors je ne sais pas. J’ai tendance à être gagnée par les émotions de ce que j’écris (c’est pour ça que mon roman jeunesse n’a pas été simple à écrire et que je sentais qu’il ne fallait pas que ça dure trop longtemps, je commençais à être d’humeur plus morose), alors j’aurai peur que l’écriture d’un polar ne grignote mon moral…

Quels sont tes projets ? As-tu des scoops ?

Une comédie de Noël qui sort le 4 novembre et qui s’intitule Vous reprendrez bien un peu de magie pour Noël ? une toute nouvelle histoire… mais avec le retour d’un des personnages rencontrés dans Tu as promis que tu vivrais pour moi (deux même si l’on veut être tout à fait précis).

Je suis également dans l’écriture de mon prochain roman qui paraitra en avril 2022 et qui met en scène trois femmes, Valérie, Anna et Charline.

Ça fait plusieurs scoops ça non ? 😉