Interview surprise de Rosalie Lowie

 



Bonjour Rosalie, et merci d'avoir bien voulu répondre à nos questions !!


Peux-tu te présenter à lecteurs ?

 

Je suis autrice en littérature polar et roman contemporain. Originaire de la région parisienne, diplômée en gestion et management (Paris Business School), je vis sur la Côte d'Opale, où j’exerce le métier de responsable Ressources Humaines. Je suis mariée et maman de 2 grands enfants de 15 et 20 ans. Passionnée de livres et d’écriture, j’ai franchi le pas en réalisant mes premiers écrits après la naissance de ma fille.

J’ai à mon actif 3 romans publiés :

« Un bien bel endroit pour mourir » (polar), primé « Grand Prix Femme Actuelle 2017 », Éditions Nouveaux Auteurs (mai 2017) ; format Pocket (juillet 2019).

« Quand soudain bruissent les ailes des libellules » (roman), Éditions Nouveaux Auteurs 2 (Janvier 2020).
« Dernier été sur la côte » (polar), Éditions Nouveaux Auteurs 2, est sorti le 2 septembre 2021

Et 2 recueils de nouvelles, co-écrit avec Dominique Van Cotthem, Emilie Riger et Frank Leduc : « Quelques mots à vous dire » & « Un hôtel à Paris ».

• Choisis-tu toi-même les couvertures et les titres de tes romans ?

Non, c’est le service marketing de l’éditeur (Prisma) qui fait ce travail. On nous soumet la couverture au final.

A aujourd’hui, je suis ravie des couvertures réalisées. C’est terriblement important car la couverture représente un écrin qui fait beaucoup pour séduire un lecteur.


• Utilises-tu la personnalité de tes connaissances pour créer certains de tes personnages ?

Ça arrive en effet. Finalement, on se nourrit de tout ce que l’on vit, voit, rencontre, ressent… pour écrire nos histoires et esquisser nos personnages. C’est parfois intentionnel, mais aussi inconscient. Ça peut être un trait de personnalité, un tic, un surnom, un objet, une anecdote.


• Sais-tu dès le départ comment va se terminer ton histoire ou te laisses-tu emporter par tes personnages ?

J’ai une idée de la fin et des principaux rouages. Néanmoins, le temps d’écriture est long, plusieurs semaines, mois, alors je me laisse emporter par les personnages. Il arrive que des idées soient décevantes sur le papier, ou un personnage moins intense, du coup, on investigue une autre piste et parfois on s’éloigne de l’idée de départ. C’est la magie de l’écriture.


• Quel mot de la langue française est ton préféré ?

Il y en a tellement, difficile de choisir. Certains sont merveilleux par leur sens, d’autres par leur sonorité.

J’adore le mot « saperlipopette » ! 😊


• Que ressens-tu lorsque tu croises quelqu’un en train de lire un de tes romans ? Oses-tu l’aborder pour lui demander son ressenti ? 

Ça ne m’est encore jamais arrivé de croiser quelqu’un en train de lire un de mes romans (en dehors de ma famille).

Je vois mon livre dans les mains de lecteurs sur des photos qu’ils me partagent. C’est une émotion incroyable. Imaginer qu’ils sont pris par l’histoire, imaginer le spectre de leurs émotions du rire, à la peur, en passant par les larmes… C’est merveilleux et puissant ! Le graal pour un auteur, car on écrit pour être lu. Et modestement pouvoir générer ce que je ressentais en lisant mes auteurs de jeunesse.


Quelle est la chose la plus insolite / bizarre qu’on t’ait demandée en dédicace ?

 

C’était à Sarlat. Un Anglais en vacances, qui paraissait littéralement épuisé (ou au bout de sa vie), est venu s’assoir en face de moi. Sans remarquer ou imaginer ce que j’étais en train de faire. Il a pris un beau livre de photos, il a écarté mes romans empilés pour la dédicace afin de se faire de la place et s’est mis à feuilleter son livre, en soupirant. J’étais partagée entre la recherche d’une caméra cachée, le rire car c’était cocasse et les larmes de rage désespérée de me sentir invisible. J’ai finalement expliqué ma présence à cette table et celles de tous mes romans. Il est devenu rouge pivoine, s’est confondu en excuse et est parti.


• Quel livre aimerais-tu avoir écrit ?

Les Hauts de Hurlevent d’Emily Brontë ou le Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas.


Si tu devais choisir un de tes personnages avec qui déjeuner, lequel choisirais-tu ? Pourquoi ? 

Pépé Maclean. Je le trouve truculent, drôle et je l’aime énormément. Il est criblé de failles mais c’est un nounours avec un cœur en or. Il faudrait en revanche qu’il s’abstienne de fumer pendant le repas.


En quel animal aimerais-tu être réincarné ?

Un chat, sans hésitation. Je les adore. J’en ai deux, un roux bavard et boulimique, une « noir et blanc », capricieuse et câline. Des présences appréciables lors des moments d’écriture.


Es-tu plutôt lecture dans un canapé ou sous un arbre ?

Les deux. Dans un canapé avec un plaid, bien emmitouflée et au chaud, à côté d’un poêle ou d’une cheminée. Ou bien l’été dans un transat, à l’ombre d’un arbre, avec une bise légère qui chatouille le bout du nez.


L’écriture est-elle un changement majeur dans ta vie ?  Quelle place a telle pris ?

L’écriture est un rêve de gosse, que je me suis interdit pendant longtemps, m’estimant « incapable », victime du syndrome de l’imposteur. Je regrette d’avoir perdu tout ce temps. Il faut croire en ses rêves et tenter de les mettre en œuvre.

Depuis une vingtaine d’années, c’est une respiration, un bonheur de coucher les mots sur le papier et de voir une histoire prendre forme.

Il y a eu le prix Femme Actuelle, en 2017, c’est devenu une renaissance, à un moment de ma vie difficile à la suite de soucis de santé.

Alors, oui, l’écriture a une place de premier choix dans ma vie aujourd’hui.


Aimerais-tu que l’un de tes romans soit adapté à la TV ou au ciné ? Lequel ?

Mes polars, j’adorerais.

Comme il y a plusieurs opus, je vis avec mes personnages depuis plus de 5 ans. Je les imagine partout à Wimereux, là où je vis. Ça serait un truc de dingue de les voir prendre forme humaine en images.


Quels sont tes projets ? As-tu des scoops ?

 

J’ai écrit un 4e roman. C’est un roman contemporain avec en toile de fond une intrigue policière. J’aime l’idée d’alterner les genres. Il est chez l’éditeur.

J’ai un projet de livre jeunesse avec Dominique Van Cotthem, la maison d’édition jeunesse Bel & Bien, au profit des Clowns de l’Espoir (Clowns hospitaliers des Hauts-de-France).

Je vais m’atteler à l’écriture d’un nouveau polar avec Marcus Kubiak et sa clique.

Et bientôt un 3e recueil avec mes amis – auteurs… Mais motus, c’est une surprise !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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