Sebastien Spitzer - La fièvre (par Phil)

Albin Michel - broché - 315 pages


Le sud des États-Unis en juillet 1878 alors que la fin de la guerre de sécession a vu les esclaves noirs émancipés, le racisme fait encore des ravages. Le ku klux klan sème la terreur, mais dans la ville de Memphis bientôt les choses vont changer car un fléau encore plus insidieux va s'y abattre. Anne Cook tient la la maison close la plus chic de Memphis et un homme vient d’y mourir d’une étrange maladie qui va bientôt se répandre. dans la ville comme une traînée de poudre. Keathing qui est le dirigeant du journal local est un raciste proche du ku klux klan. Il  découvre également la fièvre qui sème la terreur et le chaos dans Memphis. Un ancien esclave Raphaël se bat depuis des années pour que les habitants reconnaissent qu’il est un homme libre. trois personnes exceptionnelles, trois destin révélés dans une même tragédie .



Ce roman est inspiré d’une histoire vraie. Sebastien Spitzer a reçu le prix Stanislas pour « Ces rêves qu’on piétine » ils sonde l’âme humaine aux prises avec des circonstances extraordinaires par-delà le bien et le mal. il interroge le fondement de la morale et du racisme.

Au fil de la lecture, on s’aperçoit que certains personnages déclassés s’avèrent d’une grande bonté dans le contexte d’une catastrophe épidémique, alors que d’autres montrent leur lâcheté et leur cruauté face aux plus faibles.

J’ai beaucoup apprécié cette peinture historique de la population américaine du 19e siècle , du personnage de Anne Cook qui sacrifie son confort et sa sécurité et même du journaliste Keathing qui prend conscience que l’humanité ne dépend ni de la morale bien-pensante, ni de la couleur de peau.

Une leçon à retenir dans la situation sanitaire actuelle.


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