Adèle BREAU - « Frangines » (par Pat)

Éditions Le livre de poche - 333 pages
Éditions  JC Lattès - 350 pages


Je partage avec vous cette lecture qui m’a pas mal bousculée. Une histoire qui pourrait être la nôtre et dans laquelle on pourrait retrouver une part de vécu.

 

Résumé :

Mathilde, Violette et Louise sont sœurs. Depuis l’enfance, elles vivent leurs plus belles heures à La Garrigue, une bâtisse que leurs parents ont achetée autrefois à Saint-Rémy-de-Provence.Tout les oppose et pourtant rien ne peut séparer Mathilde, éblouissante et dominatrice, Violette, qui a grandi dans l’ombre de son aînée, et Louise, la benjamine, née des années plus tard.Cet été, les frangines se réunissent dans la demeure familiale pour la première fois depuis le drame de l’année précédente.Entre petites exaspérations et révélations inattendues, ces retrouvailles vont bouleverser à jamais leur vie. Car les murs de La Garrigue, gardiens des secrets de trois générations, ne les protégeront peut-être plus.Avec délicatesse et humour, Adèle Bréau nous plonge dans une histoire de famille qui pourrait être la nôtre et nous fait passer du rire aux larmes.

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Frangine, c’est avec ce terme affectueux que je désignais ma sœur. Et la nostalgie afflue parce que ma sœur n’est plus. Dans ce roman, il est question des sœurs Carpentier, trois frangines que dans la vie tout oppose et qui ne peuvent pourtant se passer les unes des autres.

C’est l’été, et les trois frangines se retrouvent pour la première fois après un drame familial, à la maison familiale « La Garrigue » en Provence.

C’est l’histoire d’une famille et une histoire de femmes qui portent chacune leurs secrets, leurs douleurs et la nostalgie du temps d’avant, avant le drame, et celui de leurs jeunes années. L’auteure nous fait pénétrer dans l’intimité de cette famille et nous dépeint le portrait de ces trois sœurs qui, au travers de leur complicité, de leurs oppositions, de leur jalousie ou de leur amour vont livrer peu à peu ce qui a fait d’elles, ce qu’elles sont aujourd’hui. Mais c’est aussi le portrait de Jeanne, leur mère, qui s’est peut être oubliée pour se consacrer aux siens.

C’est un été intense en émotions que nous partageons avec cette famille qui pourrait bien être la nôtre. Les carapaces se fendillent et tombent peu à peu, les souvenirs affluent et les secrets se dévoilent. Ça fait mal et ça fait du bien.

Un livre tendre et bouleversant, des personnages attachants et une belle leçon sur les choix de vie.



 

Commentaires

  1. Merci pour cette chronique qui décrit parfaitement ce que j'ai ressenti à la lecture de ce roman. J'aime beaucoup le style d'Adèle Bréau, dont j'ai lu tous les romans (grâce à votre marraine, notre chère Carène Ponte) et ce roman est mon préféré. Je vous conseille aussi l'odeur de la colle en pot. Très beau. ❤️ Romina

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  2. Merci beaucoup pour cette chronique. J'ai l'Odeur de la colle en pot dans ma PAL (merci Romi). Je commencerai donc par celui-là avant de me laisser tenter par Frangines qui semble tout autant prometteur.

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