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Affichage des articles du octobre, 2025

Dominique Van Cotthem –Retour à la vie risquée

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  Genèse Éditions - 222 pages Libéré depuis 3 mois, après une détention de 14 ans où il n’a cessé de clamer son innocence, Théo Bargny se rend à Aurillac en train de nuit. Il a sur lui de quoi tuer le magistrat qui l’a fait condamner pour le meurtre de sa femme. Giselle Delourne vient de perdre son mari Paul et sa sœur Clara dans l’incendie de sa villa de Templemars. Elle prend le même train de nuit avec l’intention de renoncer à l’héritage. Une maison de famille à laquelle Paul tenait beaucoup. Leur rencontre fortuite va se transformer en un brûlant attachement par lequel se dévoileront les douleurs des deux protagonistes. Céline, la femme de Théo, était enceinte lorsqu’elle a été assassinée. Paul et Giselle formaient un couple idéal. Mais sous le verni, les fêlures sont profondes. Au fil des pages, se tisse la trame d’une tragédie humaine. Et l’espoir de prendre encore un jour le risque d’aimer. *********** Théo prend le train à la gare d’Austerlitz pour se rendre à Aurillac ...

Patrice Guirao : Trois Noyaux d'abricots

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Editions Au vent des Iles. 233 pages Sauveur Solin a huit ans et vit un drame. La directrice de son école, en  région parisienne, est tombée et gît au pied des escaliers. A-t-elle glissé ? L'a-t-il poussée ? Dans sa tête, le garçon retient le temps et se souvient. Trois ans auparavant, sa vie était douce dans son village d'Algérie… jusqu'à ce que l'ombre de la guerre ne se dessine en toile de fond, charriant son cortège d'horreurs et d'absurdités. Alors, face à elle, comme un rempart, se dressent les souvenirs. C eux qui parlent des copains, de la mort naturelle du pépé, d'un poème de Garcia Lorca, de tontons héroïques, de noyaux d'abricot, d'une casquette bien chaude. Sauveur s'accroche à son innocence, il grapille tout le bonheur qu'il peut dans ces flash-back. Mais était-ce du bonheur ? Est-il le témoin ou bien l'acteur de toute cette tragédie ? Est-ce ainsi que les enfants de la guerre grandissent, la mort sans cesse collée aux basque...